Le G7 houleux de Taormine (Italie) des 26 et 27 mai derniers annonçait la couleur, c’est maintenant confirmé : lors de sa déclaration du 1er juin 2017, le président Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat (premier accord universel ratifié par 195 pays, adopté le 12 décembre 2015 à Paris, lors de la COP21, pour contenir le réchauffement climatique en maintenant le seuil d’augmentation de la température au-dessous de 2°C).
Le président Trump, climato-sceptique assumé, revient donc sur cette décision historique au nom de la défense des intérêts américains. Les multiples pressions exercées autour de lui n’y auront rien fait et sa décision a eu l’effet d’une bombe dans le monde entier. La condamnation est unanime et les réactions ne se sont pas faites attendre : Barack Obama a immédiatement accusé Trump de « rejeter l’avenir« . Emmanuel Macron a pour sa part qualifié cette décision de « faute pour l’avenir de la planète » et a détourné le célèbre slogan de Trump en lançant cet appel : « Make our planet great again« . Les Nations Unies parlent d’une « grande déception« .
Face à cette onde de choc, la résistance semble cependant se mobiliser et, déjà, gouverneurs, maires et entrepreneurs américains s’organisent pour faire barrage de l’intérieur et contrer une décision décidément irresponsable et hautement grave pour la planète.
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